« La combinaison de la culture historique, de la culture économique et sociale : les enjeux touristiques »

La problématique de la contribution est la suivante : patrimoine, culture, mémoire : un enjeu économique et touristique à valoriser

1. Etat des lieux : l’expérience du Centre Guadeloupéen d’Initiatives Locales (CGIL)

   Claude Hoton est président de l’association le CGIL. L’objet de cette structure est la suivante : valoriser le territoire guadeloupéen ainsi que ses femmes et ses hommes.

   Dans le cadre du sujet qui nous occupe, le CGIL a encadré des personnes privées d’emplois en vue de réhabiliter un site : l’habitation Beausoleil. L’objectif était aussi de travailler sur l’estime de soi. 199 personnes ont été employées, dont 36% en emplois stables. Entre 1999-2003, le CGIL a également travaillé sur le site abymien de Taonaba.

2. Les gisements patrimoniaux et économiques d’intérêt mémoriel

   • Le patrimoine immatériel :
   • les « bal a kadri » (41 bals sur l’année) : plus de 200 000 de chiffre d’affaire par année.
   • les « bœufs tirants » (CA annuel de 25 courses : 1 625 000 euros).
   • Le patrimoine architectural : l’exemple de la ville du Moule

   28 moulins en déshérence. Il est possible d’envisager 144 personnes à employer.

3. Le bilan de ces actions

   • Les aspects positifs :

   Mobilisation des acteurs (estime de soi) ; réinsertion acceptable ; embellissement des espaces et du territoire ; appropriation symbolique du discours touristique patrimonial par les élus ; renforcement et création d’activités économiques imposées par les collectivités.

   • Ce qui laisse à désirer :

   Cloisonnement des services affectant la mise en œuvre des projets ; absence d’une réflexion globale et autocentrée ; difficulté à penser notre espace et le monde « pour soi » ; absence d’un marché global de l’économie patrimonial et touristique ; la marginalisation de l’économie patrimoniale.